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 [Interview] Magazine Cut – Avril 2012 - Sho et Blackboard

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MessageSujet: [Interview] Magazine Cut – Avril 2012 - Sho et Blackboard   [Interview] Magazine Cut – Avril 2012 - Sho et Blackboard Icon_minitimeDim 19 Juil 2015 - 14:30

« Blackboard ~ les professeurs qui ont combattu le temps. »

Un type maigre en uniforme militaire, sans son bras droit. Son expression était dure et il arborait un air crispé. Nous étions véritablement choqués au moment où on a vu Sakurai Sho dans cet état d'esprit sur le lieu de tournage. On a pas pu voir le côté brillant de sa personnalité qui est habituellement montré à la télévision. Mais d'une certaine façon, son message nous a laissé une profonde impression comme si nos cœurs étaient déchirés.

Le drama spécial 'Blackboard', les professeurs qui ont combattu le temps” sera diffusé pendant trois nuits consécutives. Ce drama nous raconte l'histoire d'enseignants qui ont vécu l'après-guerre, la grande croissance économique et les périodes de désastre. La scénariste du drama est Inoue Yumiko, et il a voulu qu'on se pose une question pour ce drama, “Qu'est-ce que l'éducation ?”.

Sakurai Sho joue un professeur la première nuit, du nom de Shirahama Shouhei. C'était un enseignant aimant le militarisme qui a appris à ses élèves de “mourir pour leur pays”, mais quand il est revenu sain et sauf chez lui après la guerre, il était complètement perdu par les changements de valeur du Japon, et dévasté par le fait qu'il avait envoyé ses élèves se battre à la guerre. A la fin, quelle réponse Shirahama a-t-il trouvé de cette réalité ?

Quand le drama a été annoncé, Sakurai Sho a déclaré :


J'ai pu communiquer beaucoup de choses en rapport avec la “guerre” par mes émissions de télé ainsi que d'autres choses. J'ai toujours eu envie de transmettre des choses au sujet de la guerre dans un drama ou un film un jour. J'ai eu la chance de participer à ce drama, “Blackboard”, pendant l'année de ma trentaine, le tournant de ma vie. C'était un honneur et je voulais aussi donner mon maximum. De la guerre à l'après-guerre, le moment où ils n'avaient pas d'autres choix à part changer complètement leurs valeurs, ils ont formé les classes tout en subissant des conflits intérieurs. Ils ont affronté les élèves avec douleur et hésitation, tandis que le futur en lequel ils croyaient changeait. J'ai l'impression qu'il y a “une histoire jamais racontée de la guerre” dans l'esprit de ces professeurs qui éprouvent encore des sentiments ambiguës à propos du " future auquel ils devraient croire", et pourtant ils l'enseignent à leurs élèves. A travers ce drama j'espère transmettre ces sentiments de “ravivement des cœurs” aux adultes ainsi qu'aux enfants.

En tant que journaliste pour News Zero, il interviewe des gens qui ont vécu la guerre, et le désastre du onze Novembre de l'année dernière presque tous les ans. Il s'est rendu sur la zone de l'incident. “Blackboard” porte beaucoup de messages et représente un travail important pour son rôle d'acteur et lui-même.

Tu as déclaré avoir toujours voulu communiquer des choses en rapport avec la guerre à travers un drama ou un film un jour, pourquoi ? Pourquoi pas par un documentaire ou une émission d'informations ?  


« Il y a deux raisons...
Pour commencer, je pense que le public à atteindre est différent. Je crois qu'il y a des personnes qui le regarderont en particulier parce que c'est en format drama ou film. Ça c'est la première raison. Deuxièmement, c'est la même chose que pour “Kami Sama no Karute”, en vivant l'époque où se situe l'histoire à travers le personnage que je joue, je pourrais ajouter ma touche personnelle. Alors quand j'ai dit « un jour », je n'imaginais pas à quel âge j'aurais voulu le faire. Mais peut-être que j'y avais déjà pensé avant que je devienne un journaliste pour News Zero. »

Même avant ?

En effet, et curieusement, pouvoir le faire dès l'année de mes trente ans, tournant de la vie, j'ai eu l'impression que c'était le destin et ça m'a fait plaisir.

Juste avant, tu as déclaré qu'une des raisons qui t'a fait aimer les émissions d'informations  fut l'attentat du 11 Septembre, t'es-tu toujours senti concerné par les guerres et les conflits survenant dans différentes parties du monde depuis ta jeunesse ?

Comme aujourd'hui j'avais cette interview, j'ai essayé de ressortis mes vieux souvenirs, et en y repensant, j'étais intéressé par les guerres comme la Seconde Guerre Mondiale dès l'école primaire. Je trouvais que “Hotaru no Haka” et “Hadashi no Gen” étaient une bonne entrée en matière, puis j'ai continué à lire des livres qui pourraient avoir été trop dur pour un élève de primaire à la bibliothèque de l'école et de la classe. Alors oui, je me sentais déjà concerné par la guerre depuis mon plus jeune âge.

En y repensant, quand tu étais petit, que ressentais-tu en lisant ces livres ?

“Hotaru no Haka” et “Hadashi no Gen” furent les premiers livres sur la guerre que j'ai lu, et grâce aux, j'avais eu une idée générale « la guerre c'est pas bien. ». Pendant les vacances d'été de ma quatrième ou cinquième année de primaire, je suis resté chez mes grand-parents. J'ai demandé à ma grand-mère qui conduisait si elle détestait l'Amérique, il m'arrive de me souvenir de cette scène. Je ne lui en revanche jamais demandé ce qu'elle avait vécu pendant la guerre, et aujourd'hui elle est morte alors je ne peux plus lui poser la question.  

Alors tu étais le genre de garçon intéressé par ces choses-là et ça a continué jusqu'à ce que tu deviennes adulte, et c'est pour cette raison que maintenant tu travailles dans les émissions d'information ?

Mais quand je suis entré à la Johnny’s lors de ma deuxième année de collège, mon intérêt s'était évanoui, puis il est revenu à peu près à l'époque de l'attentat du 11 Septembre.  

Comment as-tu approché le rôle de Shirahama Shouhei ?

J'ai étudié les photos d'un album que le personnel m'avait passé, et ensuite j'ai lu des livres concernant l'époque de l'après-guerre que le directeur m'avait donné. Et j'ai demandé “Que devrais-je regarder pour m'aider pour le rôle ?” et on m'a conseillé de nombreuses choses. Bien évidemment, chacune d'entre elles avait son propre intérêt, et je ne pouvais pas trouver l'inspiration pour m'aider à jouer le rôle de Shirahama Shouhei avec un seul film ou drama. Par exemple, pour la situation sur le champ de bataille, j'ai regardé “Nobi”, “Kike, Wadatsumi no Koe”, “Platoon”, pour les soldats démobilisés, rapatriés, ou ceux qui ont éprouvés des émotions compliquées à cause du changement des valeurs, j'ai regardé “la naissance du quatre juillet” et “Ah, Yokaren”. J'ai également visionné plusieurs documentaires sur la guerre.

Regarder toutes ces choses t'a aidé pour ton rôle ?

Ils m'ont donné de précieux indices. A quel point les gens mourraient de faim, que le manque de nourriture était important, que c'était dur sur le champ de bataille. C'était une série de difficultés que personne ne peut imaginer.

Je suppose...

Si on dit qu'un drama est une fiction, c'est une fiction, mais je trouve que jouer le rôle d'une personne qui a vécu dans cette époque représente une part de réalité. Selon moi, il est nécessaire d'être le plus près possible de la réalité. Pour y parvenir, j'ai commencé à étudier diverses choses en rapport avec cette époque. Je voulais créer Shirahama Shouhei en m'aidant de tout ce que j'aurais regardé.

Alors, après que tu aies appris que tu jouerais dans "Blackboard", tu as commencé à regarder des choses en rapport avec l'époque ?

Oui, à titre d'information. Mais ça ne veut pas dire que j'avais regardé suffisamment de choses avant le tournage. Après tout, même dans la voiture qui m'amenait sur le lieu de tournage ou quand je rentrais tôt à la maison, je regardais des choses toujours en rapport avec l'époque afin que mes sentiments ne s'éloignent pas de ceux du personnage du drama. Par exemple, quand j'ai reçu le scénario, j'ai fait de mon mieux pour ne pas le lire tout de suite, et à la fin du tournage de l'épisode spécial de Nazotoki, je n'ai volontairement pas appliqué de baume à lèvres et les ai laissé gercées. Et aussi, pendant la première moitié du tournage, j'ai pensé qu'il serait préférable que je ne dorme pas trop, qu'avoir des cernes sous les yeux serait plus pratique pour mon rôle, alors je n'ai pas beaucoup dormi durant cette période. Mais j'ai fini par me rendre compte que les cernes dessinées par les maquilleuses étaient meilleures. *rires*

Hahahaha.

Après j'ai arrêté de le faire. Il valait mieux que j'évite de faire des efforts inutiles. *rires* C'est juste que je ne voulais pas avoir de regrets en ayant pas fait tout mon possible. C'était mes propres pensées, alors peut-être que ce n'était que des petites choses sans intérêt.

Pourquoi as-tu conservé les émotions de ton personnage également dans la vie de tous les jours ?

Au cours du tournage, j'ai remarqué qu'en espace de deux heures, il n'y a pas beaucoup de moments où mon personnage Shirahama Shouhei est joyeux, même s'il arrive qu'on le voit légèrement content, un peu comme la lumière dans un ciel nuageux. Par exemple, au moment où mon personnage parle à Akira (joué par Imai Shinoki, un orphelin de la guerre), et bien que ce ne soit pas dans chaque scène, il passe des moments avec sa famille. En lisant le scénario, j'ai constaté qu'il n'avait presque jamais l'air joyeux, alors si je venais sur le lieu de tournage tout content en disant “Bonjour !”, j'ai pensé qu'il serait plus difficile ensuite de me mettre dans la peau de mon personnage alors j'ai jugé préférable de retenir mes émotions.

En regardant le tournage, on a eu l'impression et qu'il y avait une certaine tension dans ton personnage. Ressens-tu des émotions particulières quand tu portes la mentalité de Shirahama Shouhei ?

La phrase “pour mon pays” me vient souvent en tête, c'est un homme portant cette très forte idéologie qui est rentré chez lui, et en retrouvant sa famille, ses élèves, et ses proches qui ont changés, il s'est senti dévoré par la vie petit à petit. Il ne sait pas trop quoi faire, et en même temps, les choses auxquelles il croit existent encore. Se retrouver plongé dans un monde où nos valeurs ont changées tandis que les nôtres son restées les mêmes... comment dire... on se sent misérable.

C'est très difficile mentalement je présume.

Il s'agit d'un sentiment d'incertitude similaire au désespoir je suppose. A notre époque, on ne vit pas ce genre de changements radicaux, alors on ne peut que se l'imaginer. En plus, il regrettait d'avoir enseigner ses valeurs à ses élèves morts avec elles. Mais s'il éprouve des remords, ça signifierait que les valeurs auxquelles il croyait était fausses, alors il ne peut ressentir ce sentiment. Ça doit être très dur et douloureux.

Qu'est-ce que ça te fait de jouer ces émotions en y ajoutant ton vécu personnel ?

“Et bien, je ne sais pas si je peux m'exprimer ainsi, mais je ne peux que ressentir et chercher ensuite à trouver la réponse dans le drama. J'ai eu la chance que le directeur Hirano Shunichi-san soit un homme avec des bases solides dans ce domaine, et grâce à cela, il réfléchit de manière très souple à mon jeu. On discute aussi de nombreuses choses comme, “on a tourné la scène d'aujourd'hui de cette façon, alors je pense que ce serait mieux si on tournait la scène suivante ainsi.”. Pour chaque travail, il y a de nombreuses bonnes réponses possibles, le problème est de choisir la meilleure. Dans ce drama, je suis convaincu que la réponse que moi et le personnel avons choisi ensemble est la meilleure.

Les émotions de Shouhei sont différentes au début, milieu, et à la fin du drama, quand tu joues son personnage, sur laquelle des trois te concentres-tu le plus ?

Sûrement la première, quand il fait face à ses élèves au tout début du drama. L'idéologie militariste était son principe. Après tout, c'est l'histoire d'un homme qui revient de la guerre et son cœur se trouve rapidement bouleversé par les changements que le monde a connu. On ne l'a pas filmé pourtant, la première scène, où Shirahama Shouhei est très courageux et fier.

As-tu joué en tenant de comprendre ce que pouvait penser Shouhei, comme par exemple « Je suis désolé d'avoir survécu. » ?

Oui, tout à fait. Mais ce n'est pour autant que je vais me sentir gêné de travailler dans le monde du divertissement ou fondre en larmes dès mon retour à la maison. *rires* Je voulais comprendre ce qu'il ressentait, ou tourner tout en comprenant ce qu'il éprouvait, en réalité, on ne sait pas à quel point c'est efficace. Sûrement pas du tout, mais après la fin du tournage, je ne penserais pas “Si j'avais fait ça, ça aurait été différent.”, donc je tente de faire le maximum. Hm, en fait, je suis crevé...

Dans le but de comprendre ce sentiment, tu as regardé des films et d'autres choses ?

Oui, afin de comprendre et de me sentir attaché à cette époque. Les sentiments que j'ai pu éprouver en visionnant toutes ces choses ne sont pas nécessairement ceux de Shirahama Shouhei, mais plutôt ceux de cette époque difficile.

As-tu eu l'impression qu'interviewer des gens qui ont vécu la guerre pour News Zero t'a aidé pour ce travail ? Après tout, ce drama se passe pendant l'après guerre.

Je pense que oui. L'année dernière j'ai parlé d'un étudiant venant de la préfecture de Nagano et qui s'était engagé dans la guerre, Uehara-san. J'ai interviewé sa petite sœur pour apprendre des choses sur lui. On s'est rendu près d'une montagne tranquille où une rivière coulait pas loin, et on se trouvait sur un pont surplombant cette rivière quand elle m'a déclaré  C'est ici que mon frère m'a dit au revoir et que son visage disparaissait progressivement... au loin. ». Je n'arrive pas à oublier son visage quand elle m'a dit ça. Je ne peux qu'imaginer ce que les gens de cette époque ont traversé en écoutant continuellement leur histoire. Et il y a des moments où l'expression qu'ils portaient sur leur visage me revient en flashback.

Comme tu es journaliste, tu as interviewé beaucoup de personnes de genres différents. Parmi ces gens, comment fais-tu face aux personnes qui ont vécus la guerre ?

Hmm, ma principale priorité est de transmettre des émotions. A quoi ressemble la guerre et qu'ont ressenti ceux qui l'ont vécue par exemple. Je pense que mon grand intérêt pour ce thème est ma source de motivation. Interviewer des gens qui ont vécu cette époque m'a beaucoup appris.

Y a-t-il un rapport quelconque entre ce que tu éprouves quand tu écris des articles sur la guerre pour Zero et ton rôle dans “Blackboard”?

Le thème principal de “Blackboard” est l'éducation, alors je suppose que le considérer comme une histoire de guerre pourrait induire en erreur, mais une personne que j'ai interviewé à Nagasaki est morte il y a deux ans, et juste après qu'on ait commencé à tourner ce drama, une vieille dame que Murao-san (un collègue de Sho à News Zero) connaissait à Hiroshima est décédée. Une coïncidence suffisante pour nous rappeller inlassablement que ce sentiment de “manque de temps” est imminent. J'ai pensé qu'on devrait préserver cette époque dans une forme tangible même si ce n'est pas la seule raison que j'ai.

Qu'a éprouvé durant la guerre d'après toi ?

Il avait ce sentiment de « se battre pour son pays, pour le Japon », il sacrifierait même sa vie pour son pays afin de gagner la guerre, il a une puissante détermination. C'est pareil dans toutes les guerres. Mais par la suite, il arrivera à la conclusion que peu importe qui perd ou gagne, la guerre est une mauvaise chose.

Avant, quand toi et Natsugawa Sousuke (l'écrivain de Kamisama no Karute) avez eu une discussion pendant ‘Cut’, tu as déclaré que “Mon principe actuel est de pouvoir porter les sentiments d'autant de personnes que possible.”. Est-ce que ça a changé ?

Dans ce contexte, je crois que je suis en train de passer progressivement de ‘porter’ à ‘respecter’. On a traversé des moments de tristesse, et maintenant je suis en quelque sorte... plus calme. Ce que je peux faire et ce que je devrais faire dans ma position actuelle, peut-être que j'y pense l'esprit plus serein. Le tournage de “Karute” ne s'était déroulé qu'une demi-année avant le désastre, c'est pourquoi j'avais un tel principe.

Avec ce principe « respecter les sentiments des gens », quel genre d'expérience as-tu gagné en participant à ce drama ?

Hmm, j'ai appris autant que pour “Karute”. Je trouve qu'avoir déclaré avec négligence que le tremblement de terre survenu à l'est du Japon représentait ma source de motivation était très arrogant. Si les personnes qui reçoivent ce message pouvaient compatir ou être touchées par lui, je serais très content, mais je doute posséder un pouvoir pareil.

Malgré tout, le désastre du 11 Mars fut aussi un événement qui a changé nos valeurs. Tu as aussi dit avant que “Le banal est devenu rare.”. Je pense que sur certains points il y a un rapport avec “Blackboard”, à propos de la manière de cette ville dont les valeurs ont changées a été construite. As-tu inséré également de telles opinions dans ton jeu ?

C'est très peu probable que les gens ayant subi par ce désastre soient touchées par ce drama, mais ce que je considère très éloquent, ou devrais-je dire... important dans ce travail est que, en ce qui concerne le premier épisode dans lequel j'apparais, on communique le thème par les médias donc la télévision et ça a son importance. L'audience touchée est le grand public. C'est comme ouvrir une boite de Pandore que les gens n'ouvrent pas d'ordinaire.

Je pense qu'en diffusant ce drama à la télévision dont l'audience sera le public, le nombre de personnes qui ressentiront cela augmentera. Par conséquence, comment m'expliquer... en exagérant un peu, c'est une sorte de défi pour les médias. Mais bon, je ne suis en position de pouvoir affirmer cela.

Quand tu participes à un travail possédant un message aussi fort, cela ne te fait pas réfléchir à la vie, au futur ou à l'époque ?

Si. Dans la dernière scène, Shouhei parle à ses élèves. Qu'est-ce que je ferais à leur place ? J'ai tenté de trouver une réponse à cette question mais je n'y suis pas arrivé. Il y a des jours où je me demande “Puis-je dire ça ?” et d'autres “Peut-être que je devrais dire ça et ça...” et encore d'autres “Je dirai cela…” C'est pourquoi il est difficile de le décrire comme un drama ayant « ce genre » de message en lui.

En 2009, tu as déclaré “Je veux laisser quelque chose derrière moi pour les enfants du futur. » Y a-t-il un rapport avec cela ?

Hmm, je pense que oui. D'après moi, ce drama est très indépendant. En d'autres termes, je peux prendre part à de super travaux, alors je ne veux pas avoir de regrets. C'est la première chose qui me vient à l'esprit. En ce moment, j'ignore un peu comment ce message sera vu par le public surtout que j'arrive à peine à imaginer ce qui se trouve au-delà de la caméra.

C'est inattendu. Comme lorsque tu es assis sur le siège réservé au présentateur, tu désires fortement transmettre quelque chose.

Hmm, oui, évidemment, je ressens aussi cela. Quand on m'a proposé de jouer dans ce drama, et peut-être même également après la fin du tournage, mais aujourd'hui, lorsqu'on filme, pendant environ un mois, le sentiment de réussite que j'éprouve chaque jour dépasse ce sentiment de « Je veux transmettre quelque chose. ». Ce n'est pas probablement pas correct de dire ça mais je me sens comblé tous les jours.  

C'est donc une sorte de réussite ?

Oui. On a créé un univers où s'accumule une ancienne réalité. Maintenant, c'est vraiment... irrésistible ! *rires*

*rires* Alors tu n'as dit à personne que tu voulais jouer dans ce genre de drama, mais plus tard tu as reçu cette offre ?

Oui, parce que je n'arrivais pas à le dire. *rires*

Personne non plus n'était au courant que tu souhaitais devenir un présentateur télé, mais on t'a proposé de le devenir, y compris pour “Blackboard”, tu as eu de la chance.

Oui, oui, j'ai eu de la chance, vous ne trouvez pas ? Je sais que c'est le cas. *rires*

Hahahaha.

Je le pense vraiment.

En plus, ce fut ton premier travail après avoir atteint l'âge auquel tu espérais tant arriver.

En effet. Je me répète, mais le thème principal du drama est l'éducation, est la guerre en elle-même n'est pas le sujet central. Mais plonger dans cette époque à travers le personnage que je joue est très important... comment m'expliquer... bon, ce n'est pas le Kokuritsu, mais pour moi c'était au-delà d'un rêve.

Que ressens-tu en travaillant dans ce drama ?

… Hmm… je me demandais si je pouvais vivre comme eux. Pas seulement Shouhei, mais tous les membres de sa famille, y compris Akira qui a travaillé dans une ferronnerie. Ca s'applique à toutes les personnes qui ont vécu à cette époque.  

A quoi voulais-tu que ce drama ressemble ?

Ce n'est probablement pas tout à fait ce que vous demandez, mais cinq, dix ans plus tard, quand je regarderai le DVD de ce drama. J'espère que ce sera un travail dont je pourrais rire en me disant « J'avais travaillé dur à l'époque pour le tournage. Uhyahaha.”. En ce moment je tourne encore alors je suis en plein milieu du processus qui permettra que ça devienne un très bon drama.

Penses-tu que tu éprouveras un attachement spécial pour ce travail ?

Absolument. Juste après la fin du tournage de “Nazotoki”, j'ai commencé “Blackboard”. Nazotoki s'est terminé un Samedi, et Blackboard a débuté un Lundi. Dimanche, je suis allé saluer le frère de mon grand-père. Il est mort pendant la guerre, mais sa photo est affiché à la maison de mes grands-parents depuis que je suis gamin. Je l'ai salué un Dimanche, c'est ainsi que je suis passé de Nazotoki à Blackboard. Je n'avais jamais fait ça avant.

As-tu parlé avec le frère de ton grand-père ?

Ça va être le contraire de ce que j'ai dis à l'instant mais « Je vais donner mon maximum afin de toucher autant de personnes que possible. Alors surveillez-moi s'il te plaît. » Je tiens à transmettre ce sentiment...c'est pourquoi je pense à aller le saluer après la fin du tournage.

Crédit fr : Mister Trad

Crédit angl : http://airainbow.livejournal.com/5996.html
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