Mizuki no Drama & Tokio Sorafune no Fansub
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 [Interview] Magazine +act de février 2009 – Sakurai Sho – Interview de 18 000 mots

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MessageSujet: [Interview] Magazine +act de février 2009 – Sakurai Sho – Interview de 18 000 mots   [Interview] Magazine +act de février 2009 – Sakurai Sho – Interview de 18 000 mots Icon_minitimeDim 19 Juil 2015 - 21:01

Spoiler:

Dramas, concerts, émissions de variété, présentateur d'un journal d'informations. Chacun de ces domaines est une part de Sakurai SHo, et tout en observant son attitude sincère par rapport à ces domaines, on va chercher à trouver la raison derrière ses différentes façons de les approcher.

En d'autres termes, on aimerait comprendre sa nature. On souhaiterait comprendre ce qui constitue cet homme appelé Sakurai Sho dans son intégralité.

Sakurai Sho. Même si ça nous gêne de l'expliquer à nouveau... c'est un membre du groupe d'idoles super populaire Arashi de la Johnny's, qui ont tenus des concerts au Kokuritsu Kyougijou ainsi que des tournées asiatiques. On lui a confié la charge des paroles et du rap des chansons d'Arashi pendant une période, et il aime aussi créer sa propre musique. Ce ne serait pas se vanter de dire qu'il a une grande connaissance en la matière. Arashi anime également trois grandes émissions de variété, il se comporte comme une idole, le public est attiré à une grande échelle. En plus, les mots et actions embarrassantes sont assumées par Sakurai sans la moindre honte, son habituelle image intelligente et douce dégage une impression fraîche "Alors en fait il est comme ça !?" ainsi qu'un sentiment de "surprise" et de "familiarité". D'autre part, c'est un acteur populaire avec beaucoup de dramas et de films à son actif, et la sincérité de son jeu réaliste a touché de nombreuses personnes. En plus, il vient d'entrer dans sa troisième année d'activité en tant que présentateur de journal d'informations. Avec un calme et une attitude sérieuse en présentant les infos, même avec sa large gamme d'activités, son côté intellectuel est mérite une mention spéciale. Son intérêt constant et sa mentalité « ce serait bien de faire ça un jour », ainsi que le milieu difficile du journalisme, ce sont des rêves qui sont pour lui devenus réalité. Dans un endroit où aucune idole n'a jamais travaillée avant, il a continué de travailler dans ce milieu pendant trois ans. Sa fierté en tant qu'innovateur révolutionnaire dans un domaine « précédemment sous-développé » est devenu une des bases du Sakurai actuel.

A quel point travaille-t-il ? A quel point est profond son charme dont on ne peut pas observer toute la profondeur ? Pour maintenir un rôle aussi actif dans plusieurs milieux du multimédia, d'où vient toute sa motivation . Il s'agit de l'enthousiasme brûlant doucement au sein de cette personne appelée Sakurai Sho. Tout ceux qui ont travaillé avec lui reconnaissent sa passion dans son travail, sa sincérité. En fait, pour la séance photo d'aujourd'hui, on lui avait demandé d'arborer « des expressions de mâle attirantes que personne n'a jamais vues avant ». Il s'était entraîné de son propre chef un mois avant la séance photo pour nous... c'est le genre de personne qu'il est. Attentif à son entourage et très prévenant, combien de passion passe par ses regards doux et intelligents ? Voici une interview de 18.000 mots pour comprendre cette personne appelée Sakurai Sho.


Le thème pour la séance photo d'aujourd'hui était "le Sakurai Sho que personne n'a jamais vu avant". C'était comment ?

Je n'avais jamais eu ce genre de séance photo avant. L'ambiance du studio, c'est... comme si mon corps avait fusionné avec cette "ambiance". Même si vous dites "que personne n'a jamais vu avant"... Je ne sais pas quoi montrer. Quelles parties de moi n'ont jamais été montrées avant... je n'en ai pas la moindre idée. *rires* De toute façon, prenez des photos s'il vous plaît, et choisissez celles qui selon vous correspondent à ce critère... *rires*

*rires* On a pu ressentir ton sex-appeal de mâle. Tu as atteints cet âge, n'est-ce pas ?

Oui. 26, bientôt 27. Mais... j'ignore moi-même si je possède ce genre de sex-appeal en moi... (j'en connais une qui va réagir sur ça lol)

C'était très bien.

Dans ce cas, je suis content. *rires*

Apparemment, tu te serais musclé pour cette séance photo, merci infiniment ! Qu'avais-tu en tête lorsque tu t'entraînais ?

Eh bien... ma musculature se développe vraiment rapidement une fois que je commence, et je finis par avoir l'air macho. Alors je me concentre sur cette pensée. Et ensuite... ça me prend environ moi je crois.

On est vraiment reconnaissant du mal que tu t'es donné pour nous. Tous les membres du personnel étaient très impressionnés.

Là, mon humeur est similaire à celle de quelqu'un qui vient de terminer sa dernière journée d'examen ! J'ai l'impression d'être libre maintenant. *rires*

Ton enthousiasme lorsque tu termines quelque choses, la profondeur de ta détermination en toi... elles sont toujours impressionnantes.

Je ne sais pas y aller doucement... sérieusement. *rires* Une fois que j'ai décidé « Allons-y ! », je décolle super vite... Cette fois également, j'ai soulevé d'énormes charges, et j'ai fait des exercices  que je n'avais jamais tenté avant. Et ça ressemblait... à ce que je fais tous les deux jours. *rires*

Takahashi, le producteur de "Yamada Taro no Monogatari" nous a raconté que pour mieux convenir au rôle tu t'étais imposé un régime sévère.

Tout dépend du travail... *rires* Oui... comme Takahashi-san l'a dit, j'ai décidé de perdre du poids pour mieux convenir au rôle, sauf que je ne savais pas combien je devais perdre exactement... *rires* Et ensuite, comme la forme de mon visage avait trop changée après le tournage d'une scène d'école lors du premier jour de tournage et donc, juste avant la diffusion du premier épisode, on a du refilmer entièrement cette scène, ce genre de miracle s'est produit. *rires*

Vraiment !? *rires*

Oui. *rires* Il semble que je n'arrive pas à y aller doucement quand je fais quelque chose.

La façon dont tu t'occupes des buts que tu t'es fixé, on peut se rendre compte du sérieux de ton attitude par rapport à ton travail, comment prends-tu tes décisions ?

En fait, assez facilement, je me sens vraiment à l'aise à ce propos.

C'est plus facile de se fixer des objectifs que de les accomplir.

Oui. D'autre part, si je ne le faisais pas, je me sentirais assez mal à l'aise... je fais plutôt les choses avec précaution. *rires*

Ah bon... *rires* As-tu l'impression qu'il y a un écart entre ton mode « sérieux » et « avec précaution » ? Faire les choses « avec précaution » est le vrai Sakurai-kun ?

Je crois que oui, non ? *rires* En temps normal, quand on dit « avec précaution », en fait je ne fais pas... je ne fais pas vraiment d'histoires à propos des tout petits détails.

Mais quand tu travailles, tu deviens ainsi.

Eh bien, je suppose que c'est possible que je devienne ainsi en privée également. Une fois que je suis ainsi, je ne peux pas m'arrêter, je ne peux pas m'arrêter de parler non plus. Qui plus est, je ne l'ai compris que récemment.

Il t'a fallu 26 ans pour le réaliser. *rires*

Ahaha ! Apparemment, c'est arrivé il y a un moment pour la mutation de mon jeune frère. Ma mère avait sorti une composition que j'avais écrite au lycée pour servir de référence pour lui. Même si maintenant c'est plus devenu une sorte d'essai qu'une composition. *rires* « Les adultes critiquent souvent les choses comme les cheveux teints, les pantalons taille basse et les cheveux longs, pourquoi ? ». C'était le thème... lors de ma seconde année, je m'étais servi de 5 feuilles de papier pour l'écrire. Je l'ai relu, et je me suis mis à penser au cours de ma relecture « Ah... je n'avais pas pu m'arrêter d'écrire. ». Ce genre d'habitude a du mal à partir, elle reste très longtemps. Même si j'aime la langue japonaise, vu que je n'arrive pas à m'empêcher d'écrire une fois que je commençais une composition ou autre chose, je finissais par la détester.

Ce genre de sentiment est incroyable. *rires*

En plus, cette composition avait été super bien reçu... en fait, c'est parce que j'avais parlé de toutes sortes de choses. 'Oh, pourquoi les B-Boys portent des sous-vêtements larges ? Quelle fut la raison de la hausse des pantalons taille basse ?', ce genre de chose. Puis, "Les adultes les considèrent d'un mauvais œil est sûrement parce qu'ils n'ont qu'un léger intérêt dans ces choses-là.". Je suis entré dans le sujet en usant d'un tel angle. J'ai écrit sans m'arrêter, et à la toute fin j'ai écrit, "Qu'est-ce que vous en pensez ?" … hahaha !

Ça te ressemble bien Sakurai-kun ! Tu es encore un peu ainsi même maintenant. *rires*

Être sérieux à fond dans l'écriture, puis à la fin, on ajoute « Qu'est-ce que vous en pensez ? »...... Et après c'est super bien reçu. *rires*

Et ça n'a pas changé ?

Et non. Mais bien entendu, avant j'étais plus... comment dire ? J'étais parfois trop sérieux et très pointilleux à propos de choses étranges. Eh bien, peut-être que tous les enfants sont ainsi, mais, j'avais beaucoup de théories bizarres. Des personnes m'avaient critiqué là-dessus, comme un membre du personnel qui me connaissait depuis que j'étais junior. Il racontait que dans ma jeunesse même si j'avais un corps mince, j'étais très bien préparé pour les discussions théoriques... j'étais un enfant désagréable. *rires*

Tu as changé depuis.

N'est-ce pas ?

Par la suite, je voudrais aussi savoir la manière dont tu considères le travail. Peu importe le lieu dans laquelle tu te trouves, il faut toujours se stabiliser dans l'ambiance du moment... quelle est sa consistance ? En plus, y a-t-il quelque chose de similaire à un mode marche/arrêt en toi ?

Un petit peu. Quand je me tiens devant la caméra... même si je n'ai pas de mode marche/arrêt, il y a un programme de variété Sakurai, il y a aussi une émission d'information Sakurai, et également un concert Sakurai... néanmoins si on sert juste de « lieu » dans le sens large du terme, je ne crois pas que je puisse changer, probablement. Quand j'arrive quelque part avec un « Bonjour. » et quand je pars avec un « Merci pour votre dur travail ! » pour aller boire avec mes amis ensuite... je ne crois pas que j'ai changé.

Ce n'est pas trop difficile de ne jamais changer ?

Je n'y pense pas tellement. Je me contente de laisser les choses suivre leur cours...

Par exemple, tu as du t'entraîner pour la séance photo de ce magazine, si un autre magazine demandait un autre thème, tu te préparerais en fonction du thème choisi, n'est-ce pas ?

Eh bien... oui. Pourquoi donc ? Il est normal qu'il nous reste toujours du boulot à faire. Il réduit progressivement, toutefois, il en reste toujours... Dans le monde du divertissement, ne pensez-vous pas que ne pas vouloir éprouver de regrets est un sentiment fort ? « Ça aurait été mieux si j'avais plus travaillé ça. », « Même si je peux davantage insister, pourquoi ne l'ai-je pas fait ? ». Peut-être que je ne veux pas penser à ce genre de choses.

Par conséquent, tu as déjà pensé à ce genre de choses, pas vrai ?

Oui. C'est vrai... mais, j'ignore à propos de quoi c'était. Il arrive que ce genre de pensées s'accumulent dans ma tête encore aujourd'hui. C'était pareil quand j'étudiais pour les exams, même si je n'organisais pas bien mon temps pour étudier en avance, je n'éprouvais pas de regrets tant que je me donnais à 100%. Même si j'échouai, c'était tout à fait compréhensible. Néanmoins, si je réussissais l'épreuve sans avoir eu une note assez bonne... je ne pourrais rien y faire. Je me dégoûterais. C'est pourquoi je fais des choses en avance quand j'en ai la possibilité. Ainsi, je n'aurai pas de regrets par la suite.

Je vois, c'est incroyable.

Ah, en fait... ça ne l'est pas. C'est juste ce que je pense.

As-tu des moments où tu te libères ? ...C'est une question qui vient de me traverser l'esprit.

Où je me libère...? Oui, quand je bois avec mes amis, je ne pense plus à rien... c'est ce que tu voulais savoir ?

Oui, oui.

Pour moi, c'est quelque chose d'unique. Ce sont comme des amis d'enfance que j'ai depuis mon enfance, alors ils ont toujours été à mes côtés. Parmi eux, il y a plein de gens qui peuvent voir à travers moi même si j'essaie de cacher quelque chose... alors je ne porte pas les signes annonçant que je suis "d'Arashi" ou "de la Johnny's" (au sens figuré pas au sens propre) .

On voudrait en savoir plus sur votre travail en tant que reporter d'un journal télévisé. Pouvoir travailler dans ce milieu comme tu le souhaitais fut une chance. As-tu vécu des changements grâce à ce cadeau ?

Des changements ? Oui, il y en a eu beaucoup et parfois assez légers. Par exemple, afin de mettre en valeur la partie loser en moi, il y a eu des choses comme les émissions de variété, ainsi que "Yatterman"... si je n'étais pas devenu présentateur d'un journal d'information ça ne serait pas arrivé. Quand on discute tous les cinq de quelque chose dans une émission, le Sakurai Sho super intelligent sera forcément là. Et pourtant je ne suis pas obligé d'agir ainsi lors des émissions de variété... Comme je suis devenu un présentateur d'un journal d'informations, une chose a été établie. J'ai l'impression de me déployer avec beaucoup de feuilles et de branches. Peu importe à quel point les branches et les feuilles peuvent augmenter, je ne crois pas que je puisse me briser.

Apparemment, ce métier-là est un « tronc » très important pour toi.

En effet. Comme je le pensais... eh bien, il y a aussi mon âge à prendre en considération, ainsi que le dixième année d'Arashi, mais quoi qu'il arrive... ça augmente les possibilités qui s'offrent pour les cadets de notre agence qui se retrouveront à notre place un jour. « Pour la personne qui continuera ici après moi... ». Oui, il y a également un peu de ça.  

Être devenu le premier reporter d'un journal télévisé de la Jimusho est sûrement une chose énorme.

Oui... absolument énorme. De pouvoir faire ce que je voulais faire, d'avoir réalisé un de mes rêves... plutôt que d'employer le mot « réaliser », il serait plus correct de dire « de pouvoir me tenir sur la ligne de départ de mes rêves. ». En plus, permettre à des gens d'autres classes sociales de connaître Arashi, y compris ceux de la génération de mes parents, ce genre d'énormité... J'ai également le privilège énorme d'interviewer des gens que je ne pourrais rencontrer en temps normal. Il y a aussi la chance énorme de passer d'auditeur à présentateur... il y a tellement de choses.

C'est ta troisième année en tant que présentateur télé. En plus comme c'est toi qui rend compte du relai des Jeux Olympiques de Pékin, tu as pu interviewer un très grand nombre de sportifs. Comme on pouvait s'y attendre, tu as fais des recherches et étudié des choses par toi-même en vue de ces interviews, pas vrai ?

Non... *rires* Comment bien mener une interview... Je ne sais pas du tout. Alors je ne peux que me contenter de faire des choses à ma façon, et je ne peux que croire en ce qu'il est bon de faire. Alors, si vous voulez savoir si j'ai étudié des choses en vue de mes interviews en tant que présentateur télé, je vous répondrai que non. Je ne suis pas certain que ça s'applique à tout le monde mais il y a forcément des gens qui pensent « Ce ne serait pas Sakurai Sho, le type de 26 ans du groupe Arashi de la Johnny's ? ». Ils s'accrocheront seulement à cette idée et n'entendront rien d'autre. Il y a beaucoup de personnes dans ce milieu qui sont douées pour tenir des interviews, si on les compare à leurs successeurs je pense qu'on se sentira parfaitement inférieur à eux, alors je suppose que la seule chose dans ce cas-là à faire est de se demander « Quels sont les moi que moi seul peut utiliser. ». C'est pourquoi... quand je visionne mes propres interviews, il m'arrive de regarder les gens à titre de référence afin de noter les points qu'il faudrait améliorer, mais je ne tenterais jamais de changer le comportement des gens. Je ne sais pas... je pourrais monter en grade dans le futur, cependant, je n'y ai pas encore songé.

Avec cette croyance, tu as accumulé de nombreuses interviews honorables.

On doit faire plaisir à nos auditeurs... J'ai mes propres expériences pour m'aider dans ce métier. On sera heureux d'entendre dire, « Le OO de ce jour-là était super. ». Et on se sentirait également plus apte à satisfaire les demandes de nos auditeurs. Ensuite, quand je deviens un d'entre eux, ma perception des choses n'est plus le même. Avant qu'on annonce, "Les sportifs arrivent.", je ne peux que rester immobile les attendre... quand la situation est inversée, le personnel se comporte de la même façon lui aussi. Mmm... comment l'expliquer en de meilleurs termes ? Je note les choses auxquelles je pense souvent quand on me pose des questions, et je m'en sers quand je me retrouve dans la position inverse, ça pourrait être un de mes domaines distinctifs.

Yamada, le producteur en chef de "NEWS ZERO" nous a raconté l'histoire suivante : « A chaque fois qu'il a une interview avec un sportif, on lui prépare bien évidemment un dossier épais sur lui, ainsi que de nombreuses vidéos et livres en rapports avec lui, mais il vient sur les lieux en ne portant aucune de ces choses. On se demande quand il a pris le temps de regarder ces documents vu à quel point il est occupé. Il traite toujours son travail avec beaucoup de sérieux. »

Je pense que c'est... ma façon d'être courtois avec les athlètes, et de montrer l'ampleur de mon sérieux au personnel. Après tout, je tiens à ce que les gens qui m'ont accepté parmi eux dans ce milieu soit satisfait de leur choix. Que ce soit en tant que personne travaillant à ZERO ou en tant que présentateur télé, je suppose qu'il y a beaucoup de gens qui se demandent pourquoi un type aussi jeune que moi été choisi pour travailler dans ce domaine d'activité. Je veux qu'ils soient heureux de m'avoir à leurs côtés. Mais je ne peux savoir quel sera le résultat final, ni comment évolueront les choses... Je vais faire en sorte qu'ils voient mon attitude et je tenterai au maximum de ne pas prendre mal les questions typiques comme, « Eh ? Quel est ton nom déjà ? » quand j'entrerai dans les coulisses. Je n'ai pas envie que les gens s'imaginent que je ne me donne qu'à moitié parce que je travaille au journal télé tout en ayant une tournée avec Arashi. Pour la même raison, je n'ai pas non plus envie qu'on me dise que ça ne gêne pas que je travaille en ne donnant que la moitié de moi-même... Comme je me démarque des autres en tant que présentateur télé principal, je veux être exactement de la même manière que les autres personnes de ce milieu. C'est tout ce que je désire. Ah... toutefois, vous savez, « le pouvoir d'une équipe » est très important à ZERO. Le capitaine de ce grand bateau appelé ZERO est Murao-san, avec tout ses serviteurs l'aidant à créer cet équipe soudée.

Le "tronc" de ce Sakurai-kun est son travail en tant que présentateur télé. Cette façon de « transmettre la vérité avec précision » est probablement l'exact opposé du « monde de fiction » que représente ton travail dans le milieu des dramas. Qu'éprouves-tu quand tu travailles les deux en même temps ? Y a-t-il des problèmes quand tu passes de l'un à l'autre ?

Pas du tout. Même pas un petit peu. Ce sont deux choses très différentes, alors il n'y a aucun problème. Jouer un rôle c'est jouer un rôle, les émissions de variété restent des émissions de variété, et le journal télévisé reste le journal télévisé. Je sépare chacune de ces choses radicalement et je reste complètement moi-même dans chacune d'entre elles.

Maintenant... dans quoi joues-tu dernièrement Sakurai-kun ?

… Ehh~? *semble très gêné*

Après tout notre magazine est un magazine de films... *rires* On t'a déjà interviewé avant pour ton film "Hachimitsu to Clover", et à l'époque tu pensais que tu n'étais pas un acteur très doué. Est-ce que tu as changé d'avis depuis ?

Non. Je me sens mal à l'aise, dès l'instant où je reçois une offre pour un boulot, j'ai des douleurs abdominales, je me couvre le ventre avec mon bras. Je me demande dans ma tête si je peux faire ce boulot ou en tirer quelque chose pour mon expérience personnelle. *rires* Heureusement, une fois que je commence, je n'y pense plus. Je fais les choses comme je dois les faire. Je ne suis embarrassé qu'au début. Pourtant, plutôt que de me tracasser, je pourrais me mettre au boulot directement. *rires* Mais si vous voulez savoir ce qu'est le jeu d'acteur... il porte un sentiment d'éloignement.

Une sorte d'éloignement en terme de reconnaissance ?

Non ce n'est pas ça, je... me sens plutôt loin de tout... du journal télévisé, les émissions de variété... car ils ne représentent pas ma profession principale... C'est assez complexe. C'est pourquoi ces choses dont nous avons parlées avant à propos de mon entraînement. Eh bien, afin qu'on puisse raconter que je suis un bosseur, je fais toutes sortes de « préparatifs » selon mon travail du moment... c'est peut-être pour cette raison que je continue sur cette voie.

Au fait, tu te souviens de ton premier rôle ?

Mon premier rôle... c'était probablement dans le drama "Nekketsu Renai Dou" (1999). C'était... évident que je ne pourrais que détester. *rires* Je crois que c'était quelque chose du genre... je devenais un arbre. Il me semble que ça finissait ainsi. Je devenais me confesser à une fille, mais pour quelques raisons, je m'étais vêtu d'un tas d'ampoules, et puis j'ai jeté des pierres sur sa fenêtre au deuxième étage pour l'appeler. Quand elle a ouvert la fenêtre, j'étais devenu un arbre... N'était-ce pas un magnifique sketch comique ? *rires* Pour "Nekketsu Renai Dou"... je ne savais pas comment bien interpréter mon rôle. Et cette pensée « Je ne sais pas comment bien le faire. » m'est resté en mémoire. *rires*

Et... tu as fini par trouver une réponse ?

Oui, vers le milieu du tournage pour le drama "Kisarazu Cat's Eye". "Comment je peux bien le faire ?"... J'ai trouvé la réponse dans "Kisarazu".

Évidemment, jouer dans le drama "Kisarazu" te fut très profitable ?

"Kisarazu" et "West Side Story" (ou WSS), oui, ce furent d'énormes expériences pour moi.

"WSS" fut ta première pièce de théâtre.

Oui, une comédie musicale incroyable. Tout le monde fut surpris que ce soit une comédie musicale. *rires*

Qu'as-tu appris avec "Kisarazu" et "WSS"?

Je me suis bien amusé dans "Kisarazu". J'avais l'impression de m'améliorer dans mon jeu, il y avait même des moments où je pensais "Ahh... Je suis Bambi". Toutefois, lorsque je tournais pour ce drama... c'était une époque où je cherchais encore, mais quand j'ai compris, j'ai fini par trouver ça amusant. Pourtant, comme je m'y attendais, je n'ai pas spécialement envie de revisionner ce drama... Bien sûr, j'ai apprécié jouer dedans, mais je veux juste garder le regard rivé vers l'avenir, c'est tout. Dans le film "Nihon Series" qui a suivi, j'ai eu enfin l'impression de pouvoir laisser une trace de moi quelque part. En fin de compte, quand tout le monde enterrait Bussan, j'ai enfin enfin pu mettre en avant ce personnage appelé "Bambi"... Comme je le pensais, "Kisarazu" fut une grande expérience pour moi. Pour couronner le tout, le fait de compter sur l'équipe était important. Fixer l'ambiance d'une scène et ainsi de suite... C'est pourquoi être aidé par les autres est très important. On ne peut pas y arriver seul. Les autres acteurs et le personnel doivent nous aider à créer l'ambiance d'une scène.

Grâce à cette forte conscience, tu ne ruines jamais l'ambiance d'une scène.

Ah... probablement. Rendre mauvaise l'ambiance d'une scène pourrait être la chose que je déteste le plus.

Même dans Arashi, tu es la personne qui se préoccupe le plus de cet équilibre... A différentes endroits, des gens diront "Sho-kun m'a donné un coup de main."... même si un grand nombre d'entre eux font le même métier que toi, on entend ce genre de phrase plusieurs fois. Par exemple, quand on vous explique à tous les cinq les détails d'un projet et que certains d'entre vous ont mal compris quelque chose, tu es le premier à le remarquer et à les aider.

C'est parce que...... à ces moments-là, je croise souvent le regard de la personne qui donne les explications. *rires*

Ah bon ? *rires* Tout le monde compte sur toi.

Et je ferai semblant d'être surpris, "Eh... moi !?" *rires* En plus, je n'en suis pas conscient du tout... je ne sais pas. Les quatre autres membres ont leur propre caractère, et moi j'ai le mien. En d'autres termes... ehhh ? Je ne sais pas... c'est vrai ? Ils comptent sur moi ? Je ne me connais pas tellement...

Être sensible, remarquer ce qu'il se passe autour de toi... Tu es sûrement ainsi depuis ton plus jeune âge.

Hmm~...... à cause de l'éducation que j'ai reçu de mes parent ? *rires*

Eh... vraiment ? *rires*

Je... je ne fais rien de particulier. Je n'en ai absolument pas conscience. Quand j'essaie d'y penser, je considère juste que c'est dû à l'éducation que j'ai reçu de mes parents. *rires* Même quand j'étais petit des choses comme ça survenaient. On m'appelait pour me demander les devoirs qu'il fallait faire pour demain. J'en recevais chaque nuit de deux ou trois personnes... *rires*

On comptait beaucoup sur toi. *rires* En fait, ce n'est pas le genre de chose auquel on réfléchit en temps normal. Par exemple on ne cherche pas à savoir pourquoi on est sensible.

Oui... On ne cherche pas à être sensible non plus. Les personnes qui cherchent à l'être sont celles qui ne le sont pas, n'est-ce pas ? *rires*

En effet. *rires* C'est exact. Cependant, le fait d'être attentif aux détails n'est jamais devenu une gêne quand tu interprètes un rôle ?

Pas vraiment. C'était pareil quand je tournai pour "Yatterman", c'était surtout des moments où je pensais, "Non... ça devrait plutôt être ainsi, je veux que cela passe de ça à ça."... Il m'arrivait de faire des suggestions au directeur. Je lui demandais s'il était possible d'ajouter telle ou telle chose, par contre, c'est différent s'il s'agissait de quelque chose contre laquelle je n'étais absolument pas d'accord et qu'il fallait forcément changer. Heureusement, ce cas de figure n'est jamais arrivé. Après tout, que peut-on espérer gagner à se mettre le directeur à dos en se disputant avec lui ? S'il veut qu'une chose soit d'une certaine façon, alors il faut respecter son choix. Si le directeur parle, je me contente de lui obéir. Et, pour parler de "Yatterman", les bonnes et mauvaises habitudes que j'avais depuis "Kisarazu" sont souvent apparues. *rires*

Je crois qu'il y avait eu une explosion quand j'ai visionné un des plans filmés.  *rires*

Ahaha ! On devait juste avoir commencé à tourner. *rires* Au début, j'avais demandé à Miike-san (directeur de Yatterman) comment m'y prendre. Mais après et la deuxième prise j'étais beaucoup plus confiant, même si je n'avais pas répété, je tenais malgré tout à tourner. Il y a eu ce genre de grande découverte. *rires* Ensuite... il me semble qu'on était tout les deux sur la même longueur d'ondes. Miike-san me faisait plaisir en applaudissant et riant devant l'écran du moniteur... et à ce moment-là je savais que j'avais fait du bon boulot. C'est pourquoi, quand il s'agit de "Yatterman", quand on joue les andouilles, on le fait à fond. Néanmoins, si on ne me demandait pas de le faire, je ne les ferais pas. *rires* Si j'avais agit ainsi pendant "Hachikuro" (Hachimitsu to clover), ça... aurait été sûrement désastreux.

Miike-san apprécie certainement les acteurs sérieux quand il le faut.

C'est pour cette raison que j'ignore si j'ai bien représenté la véritable nature du "Yatterman". *rires* Par contre je sais que j'ai bien travaillé en tant que membre de l'équipe Miike. Je me souviens avoir discuté avec lui de la chorégraphie pour la pose de victoire de Yatterman... Comme le film était basé sur l'œuvre originale, il voulait que la pose en donne aussi l'impression. Je crois en ce qu'il raconte, en fait, je crois que c'était ainsi depuis le début... Je voulais m'immiscer complètement dans le monde de Miike-san. *rires*

*rires* Comment as-tu réagit en apprenant que tu allais jouer le rôle important du "Yatterman N°1"?

J'étais vraiment inquiet, surtout au début car on avait discuté de nombreuses choses. On avait parlé du travail incroyable de la production Tatsunoko sur cet animé, et à quel point le coût de production lui-même était énorme ! … Plus on me parlait, plus je cherchais à m'éloigner discrètement. *rires* En apprenant la nouvelle je me suis demandé, « … moi ? Vous parlez de moi ? ». J'ai réagi de cette manière-là.

Et qu'est-ce qui t'a décidé à travailler à fond dessus ?

Eh bien... sûrement l'énormité de l'idée de ce film. Et je croyais au Yatterman que Miike-san avait en tête. Le fait que je sois présentateur à « Zero » a également joué dans ma prise de décision, et... je voulais probablement que ce film devienne un signe avant-coureur de la « Cool Japan » (influencer indirectement le comportement des gens par des moyens idéologiques et culturels). Toutefois cela implique que vous ne saurez pas si ça fonctionne ou non à moins que vous y jetiez un coup d'œil... Je pense que vous le ne saurez pas à moins de regarder le film.

En gros tu nous recommandes de voir ce film.

Oui. *rires* Malheureusement il y a des choses auxquelles on n'arrive pas à s'intéresser. J'y ai pensé assez souvent, et comme on peut s'y attendre, il y a des emplois que l'on se sait incapable de faire. On ne peut pas tenter tout et n'importe quoi sur un coup de tête. A l'heure actuelle, je n'ai pas pensé à des choses importantes, il y avait même un temps où ça n'avait aucun sens pour moi. Je m'en souviens encore très bien. C'était au Osaka-jo Hall... ah non, je crois plutôt que c'était à Sendai. Ah... je ne m'en souviens pas ! *rires* Quoi qu'il en soit, c'était à une des salles de concert en plein milieu d'une de nos tournées. J'étais assis dans un des coins de l'auditoire avant leur arrivée, parlant avec le directeur général de ce qu'on devrait faire. Je me souviens très bien de cette scène. Je me demandais ce qu'on pouvait faire pour que rendre le concert intéressant. On n'arrêtait pas de parler là-dessus. Évidemment... quand j'ai appris la nouvelle (encore Yatterman XD), je ne savais pas ce que je devrais faire. Honnêtement, c'est ce que j'ai pensé.

Après tout, tu ne connaissais pas vraiment Yatterman.

Sa grandeur tient sa place dans sa génération.

Et l'usage de dessins entièrement créé par ordinateur (Computer Graphics) implique une augmentation des scènes avec un fond vert, cela requiert beaucoup d'imagination. C'est la première fois que tu interprètes un tel rôle ?

C'est vrai... c'était tout à fait ainsi et c'est pour ça, dans un sens, que c'était facile à faire. Je ne m'explique pas bien. En fait, j'avais le droit de faire tout ce que je voulais. On me donnait des directes assez vagues comme « Uh... comporte-toi comme une personne qui vole rapidement dans les airs. ». Ensuite ils s'occupaient du reste avec les Computer Graphics. *rires* C'est pour cette raison que le monde perçu par le Yatterman que Miike-san a créé et l'entrain accumulé dans « Kisarazu » s'assemblent très bien. En revanche... j'ignore jusqu'à quel point ils s'assemblent bien car je n'ai pas encore vu les plans filmés. Alors ce n'est qu'une supposition. Je voudrais qu'ils s'assemblent bien, c'est tout. *rires*

A la fin c'est devenu un souhait. *rires*

Oui. *rires* Et je me sens vraiment inquiet à ce sujet. L'idée de Miike-san de se servir des Computer Graphics librement pour fabriquer un film classique « Made in Japan », quelque chose qu'on ne serait pas embarrassé même s'il sort à l'étranger. Oui... ça me rend nerveux. Si par exemple je devais tourner un film dans lequel figurerait des membres de la Johnny's... le bonheur de pouvoir se tenir aux premières loges, c'est vraiment génial. Après tout, Arashi a toujours caché ces sentiments dès le début jusqu'à arriver à ce stade... *rires* On les laisse sortir petit à petit au fur et à mesure qu'on avance avec des choses comme "PIKA☆NCHI" (première sortie film de J-STORM), ou le commencement de J-STORM (propre marque d'Arashi).

Alors, qu'as-tu appris en travaillant en tant que membre de l'équipe Miike ?

Mmmm... de l'action. "Ah... je peux bouger." *rires* Incroyable, je peux bouger. Même dans des endroits élevés... je peux bouger correctement. *rires* Il y avait même des jours où j'étais suspendu dans les airs par une grue toute la journée, le genre utilisée pour la construction d'environ 15 mètres de hauteur. Que je comprenne que se trouver à 15 mètres ne me gênait pas était déjà une grande victoire. Et... quelques mois après, quand j'étais suspendu dans les airs au Tokyo Dome (à 40 mètres du sol), j'avais super peur. *rires* Alors... j'ai compris que je ne pourrai pas dépasser les 40-50 mètres.

C'est donc ce que tu as appris. *rires*

Un gain énorme. *rires* Il arrive qu'il y ait des moments où on est suspendu dans les airs pendant nos concerts. Il n'y a aucun problème si je suis suspendu à 15 mètres ! *rires* En fin de compte il y a eu ça, et puis... peut-être le pouvoir instantané. Le pouvoir instantané de jouer un certain rôle. Je mémorise bien évidemment mes répliques, mais les choses qui ne sont pas écrites dedans ne cessent d'augmenter et il y en avait même eux plusieurs qui apparaissaient dans les scénarimages (représentation illustrée d'un film avant son tournage) comme "S'il te plaît, fais comme ci tu te battais contre quelque chose d'invisible."... Étant donné que les scènes où je dois faire l'idiot augmentent sans arrêt, c'était plus comme si je demandais si je pouvais ajouter quelque chose à cette partie ou une autre. Comme beaucoup de pouvoir instantané est exigé... J'ai peut-être gagné cela également.

C'était amusant ?

Tout à fait, c'était incroyablement amusant.

Même après avoir acquis ce genre d'expérience, ressens-tu encore un sentiment de malaise en interprétant des rôles ?

Oui. Néanmoins, en termes de pratique, j'ai fini par saisir comment m'y prendre.. oui, il y a aussi ce genre de réflexion. Peu importe ce que je fais, d'ordinaire je n'obtiens pas toujours un rôle par an. Quand ça arrive... j'ai un blanc dans ma tête. J'essaie de me rappeler comment j'avais joué un de mes anciens rôles ? Souviens-toi, souviens-toi !" *rires*

*rires* En fait, tu aimes jouer des rôles.

Oui. J'aime ça, j'aime ça. C'est amusant, c'est amusant. Après tout, j'aime le sentiment que tout le monde crée quelque chose ensemble, et je trouve qu'étoffer son rôle est intéressant. Alors, j'aime jouer des rôles. C'est pourquoi ce malaise que j'éprouve pourrait être une mauvaise chose. Quand je suis un peu nerveux, c'est un sentiment de « débuter » quelque chose... C'est comme si je me disais que je devais aller me changer tout de suite.

Je vois. "Se changer"... semble te représenter. *rires* Je voudrais qu'on tu puisses jouer plus de rôles. Tu as déjà joué beaucoup de rôles après "Kisarazu", y en a-t-il un qui t'a laissé une forte impression ?

Oui... passer "WSS" de "Yankee Bokou e Kaeru" fut un tournant pour moi. Avec "WSS", Joey (un célèbre metteur en scène) me demandait de faire plus que de « jouer mon rôle », de "devenir mon rôle". Au cours d'une répétition, il m'a brusquement demandé de "pleurer". "Que ce soit des films tristes, des livres, peu importe, quelque chose t'a déjà fait pleurer ? « Eh bien... non. » (et au premier concert d'Arashi XD) « Dans ce cas, pense à la chose la plus triste qui te soit jamais arrivée. », « Euh... je ne vois pas. ». A ce stade, on se heurtait à un mur... c'est devenu une vraie torture pendant environ deux heures. Pourtant ça a fini par se révéler utile... Et cet entraînement en vue de « devenir Tony » et « de me fier à mes sentiments » a continué. Après tout ce n'est pas quelque chose où nos mouvements sont basés sur la logique, c'est un travail où l'on doit se fier à ses sentiments et à son cœur. Ensuite mon rôle suivant fut dans "Yankee Bokou e Kaeru"... si je m'en souviens bien c'était deux mois après WSS. C'est pourquoi... c'était énorme. L'ambiance était extra. Je devais faire comment je le sentais et après j'ai reçu l'offre pour "Hachikuro". Comme je le pensais... WSS fut énorme pour moi, grâce à Joey.

Je vois. Alors... bien que je pourrais donner l'impression de toujours en revenir au même sujet, je trouve que ton pouvoir d'observation et que ton acuité pour ressentir les sentiments des autres sont incroyables. Cette attitude de remarquer ce qu'il se passe autour de toi... d'où est-ce qu'elle provient ?

A deux reprises quand j'étais enfant... lorsqu'on complotait contre...

Contre... ?

C'était lors de ma quatrième année d'école primaire je crois et à ma première année de lycée. J'étais une sorte de boss de gamins, un leader avec cinq ou six amis. « Allons là-bas ! Que fait-on ? Faisons-le ! ». Je décidais un peu de tout et tout le monde me suivait. Ensuite il y a eu quelques disputes, certaines personnes ne voulaient plus me suivre ou en avaient marre que je décide toujours de tout sans leur demander leur avis... Peut-être que cette attitude dont tu as parlée vient de là ? C'est à partir de cet épisode que j'ai commencé à me dire que tout le monde ne pense pas forcément ce que je pense...

Mais il n'est nullement question de conspiration...

Un coup d'état, alors ? *rires* Depuis... je me suis mis à prêter à attention à mon entourage.

Alors tu as commencé à développer cette attitude depuis cette époque.

Je crois.

C'est la première fois que j'en entends parler...

Ah bon ? En fait, je n'étais pas été surpris de leurs paroles même si je ne m'y attendais pas... c'est plutôt à l'instant où mes amis m'ont quittés et sont partis que j'ai voulu changer.

C'est devenu en quelque sorte un traumatisme ?

Certainement, car je me souviens très bien de toute la scène même aujourd'hui.

Et donc, si une personne devient importante pour toi, tu pourrais devenir mal à l'aise...

En effet. Il m'arrive de m'emporter sur un coup de tête alors il y a des moments où je me demande si je me suis bien comporté dans certaines situations. Ça arrive parfois. Par conséquent, quand on m'a demandé quel genre de personne est Mimura de Yamada Taro pendant une interview au cours d'une promo pour le drama, j'ai un peu parlé de moi. C'est pour... cette raison que j'avais répondu : "C'est quelqu'un qui a déjà été blessé par le passé mais qui parvient malgré tout à être gentil envers les autres, ce serait bien si je pouvais transmettre ce genre d'image de Mimura. » Je m'étais contenté d'exprimer clairement ce à quoi je pensais.

D'accord... c'est parce que tu as vécu un événement qui t'a marqué quand tu étais petit.

Il y a des gens qui sont doués au foot, non ? Comme ils savent jouer, ils dribblent tout seul, et marquent des points tout seul pour leur équipe, tu comprends ? Toutefois, les autres membres finiront pas se demander pourquoi on ne leur a pas passé la balle. Et en fin de compte, on accusera OO-kun d'être individualiste. Mais peut-être que ce type essaie juste de frimer sans pour en autant s'en rendre compte. Et dès que vous parlerez de ce sujet avec lui, il changera son attitude et commencera à faire attention aux autres personnes qui n'ont pas encore reçu la balle. C'est ce que je considère comme étant « prêter attention aux choses ». … Personne ne veut être blessé, non ? Pourtant, je ne comprends pas.

Tu ne comprends pas qu'on lui en veuille alors que lui ne voulait blesser personne. Cela vaut aussi pour le Sakurai-kun de sa quatrième année de primaire et de sa première année de lycée.

C'est pour cette raison que... je suis content d'avoir vécu ce coup d'état en quatrième année de collège. Heureusement, je suis encore ami avec ces types. Et pourtant, ils ne se souviennent peut-être même pas de cet épisode.

C'est possible. Au fait... comment as-tu mis fin au coup d'état ?

Sûrement grâce à la règle d'or de la gestion de crise. Je dois m'excuser ! *rires* Je devais m'excuser à ce sujet. *rires* Je ne m'étais pas emporté contre eux parce qu'il s'agissait d'une situation de crise.

T'emporter parfois fait partie de ton personnage, est-ce que tu caches toujours une partie de toi quelque part ?

Hmm... oui... c'est devenu en quelque sorte un de mes complexes. Je crois que quel que soit l'endroit où je me rends... je vois des choses qui me donnent l'impression qu'un truc à changé... et c'est déjà arrivé. Tu ne trouves pas que c'est compliqué ? Comment dire ? … Changeons de sujet. *rires*

Ehh...

En fait, non, comment dire... Il en s'agit là que de mon point de vue personnel. On éprouve toujours un sentiment d'infériorité quelque part... si on parle de l'école, il y a eu des moments où je trouvais que j'étais un peu différent des autres. Après, quand on se rend à un centre de loisirs pour enfants... on ne voit pas de personnes portant des uniformes scolaires là-bas. Et je pensais à nouveau que j'étais différent des autres. Ensuite, quand je suis entré à la Johnny's, il y a effectivement eu... ce sentiment d'être différent d'une certaine façon. Peu importe où je me rends, j'éprouve ce sentiment. Ne serait-ce pas parce que je suis devenu plus doué pour m'entendre avec les gens ? Je trouve que c'est une bonne idée.

Um... Sakurai-kun, est-ce que tu fais confiance aux autres ?

Oui. Je crois facilement aux autres... aujourd'hui. C'est un autre point de vue personnel. Au lycée, j'ai été confronté à un sérieux dilemme à propos de mes amis... étaient-ils gentils avec moi parce que je suis le Sakurai Sho de la Johnny's, ou parce que je suis le Sakurai Sho de telle ou telle école... Ce fut une question très difficile. Comme j'étais juste un lycéen parmi tant d'autres, il était normal pour moi de m'inquiéter à ce sujet. Par conséquent, il y a eu une période où je me demandais pourquoi « cette personne » était amie avec moi. Ces pensées ont persisté durant un ou deux ans... juste avant la formation d'Arashi, et même après. Et puis un jour, toutes les pièces du puzzle se sont assemblées et j'ai réalisé que je n'étais pas moi-même. J'ai réalisé cela à peu près à la période où Arashi a tenu son premier concert. J'avais fini par comprendre quelque chose... "Le Sakurai Sho du groupe Arashi de la Johnny's n'est pas Sakurai Sho.".

Alors tu as vraiment beaucoup souffert à cause de ce dilemme.

Oui... et c'est pour cette raison qu'il m'arrivait d'être extrêmement irritable. Franchement, peu importe qui je rencontrais... Même quand j'étais entré au lycée, des camarades des classes voisines me disaient, « Tu es un membre de la Johnny's ? Dans ce cas, soyons amis. », ce à quoi je répondais, "Quoi ?"... c'est arrivé très souvent. Lorsque cette situation arrivait, ça me troublait énormément, et donc je trainais surtout avec les gars que je connaissais avant. Néanmoins, vous savez, même parmi ces personnes, beaucoup d'entre elles figurent aujourd'hui parmi mes amis. J'ai visité pour la première fois lors de ma deuxième année à l'université la maison d'un type que je connaissais depuis le lycée. Il avait des coupures de magazines de moi scotchées dans sa chambre. J'étais super content... "Ahh, c'est cool.". Jusqu'au lycée, j'étais constamment très irritable. Je me lançais dans des choses sans vraiment y croire. Puis c'est devenu, 'croire est tout, love so sweet' (il cite des mots de la chanson). *rires* C'est arrivé après la formation d'Arashi. Je ne sais pas trop... je pense que dans ce sens, la formation d'Arashi fut une chose énorme.

C'est devenu beaucoup plus facile pour toi.

Ce fut un énorme dilemme... Je me demandais tout le temps : "Pourquoi veulent-ils êtres amis avec moi ?" et "Sommes-nous vraiment des amis ?".

En y repensant, tu étais une personne un peu agaçante, non ?

Oui, énormément. Malgré ma manière de penser, je tentais quand même de me faire des amis...

Je comprends. Au lycée... il y a des périodes où on a des complexes.

C'est tout simplement l'adolescence. *rires* On se demande qui on est et si on ne trouve pas, alors ça ne va pas. J'ai vécu ce genre de période... J'ai eu du mal à trouver une réponse.

Malgré tout, je pense que tu es une personne qui ressent très bien la responsabilité de ce « symbole » que tu représentes. Pour toi Sakurai-kun, que représente Arashi ?

Arashi... ? J'en ai parlé à de nombreux reprises à plusieurs endroits, mais oui... nous sommes des idoles. A nous cinq, on forme Arashi... cependant, il est évident que les sentiments collectifs de tout nos fans est ce qui nous donne le sentiment puissant « d'être Arashi ». Je ressens ce sentiment à chacun de nos concerts, encore et toujours. Il y a toutes sortes de membres du personnel qui nous aident et des fans de différentes générations qui nous soutiennent, et bien évidemment, nos familles... c'est pour cette raison... comment m'expliquer ? Je pense que c'est le symbole que l'on représente. Il y a beaucoup de personnes qui accumulent des sentiments pour nous... Le personnel ainsi que nos fans également, on veut réaliser les rêves de tout le monde. Surtout ces derniers temps, avec les chansons d'Arashi de soutien, on essaie de toucher un grand nombre de personnes avec les messages qu'elles portent puisqu'on ne sera pas éternellement sous les feux de la rampe... C'est peut-être parce qu'on a vécu des hauts et des bas qu'il est un peu plus facile d'avoir la possibilité de changer la vide de plein de gens. Par contre, comme la discussion est à propos de moi, dernièrement, parmi les paroles des chansons d'Arashi, j'aime vraiment la phrase « Même si on revient à nouveau à cette journée, on empruntera juste la même route. » de "Oh Yeah!".

As-tu... déjà songé à emprunter une route différente ?

Pour parler avec précision, si je n'y ai jamais songé, c'est parce que je n'avais pas vraiment le choix... Puis, si en tant que chanteur, j'ai ressenti cette impression, alors la personne écoutant éprouvera alors encore plus des mêmes sentiments. Donc comme je le pensais  quand je chante des chansons comme "Oh Yeah !", ça me touchera vraiment quelle que soit la situation. Le moment où  je chante au Dome, au Kokuritsu, en Asie « Même si on revient à nouveau à cette journée, on empruntera juste la même route. »... Ça pourrait sembler étrange, mais comme il s'agit d'emprunter une même voie à nouveau, il y a une certaine pensée unique à laquelle je pense : « Ça doit être avec Arashi. ». Bien que je ne m'en sois rendu compte que récemment... oui.

C'est déjà revenu plusieurs fois dans notre conversation, mais on aimerait en savoir plus à propos des paroles. Logiquement, quand tu composes des paroles, est-ce dû en grande partie au désir de relâcher toute la passion cachée en toi et de manifester cet esprit rebelle contenu en toi dans un texte ?

Hmm... il s'agit plutôt de remettre des choses en ordre. J'écris des paroles avec cet état d'esprit. En plus je veux que les gens sachent qu'Arashi a ce genre d'aspect, qu'on ne se contente pas de sourire et de réchauffer le cœur des gens. J'ai envie de faire ressortir cela petit à petit... ça peut paraître étrange de dire une telle chose je suppose. J'écris des paroles pour obtenir une sorte de reconnaissance. Donc tu écris des paroles en partie pour cette raison.

Dans le passé... environ vers la troisième année de notre groupe, tu as affirmé vouloir te tenir au même niveau que les rappeurs professionnels... en tant que rappeur d'Arashi, et que tu n'avais pas le droit de te planter.  

Je m'en souviens. C'était à l'époque "PIKA☆NCHI", pas vrai ? Évidemment... ce n'est pas ma profession principale. Malheureusement, personne ne semble vouloir le comprendre et j'aimerais que les gens changent d'idée là-dessus. Rap... rap. Oui, je... je n'aime pas vraiment quand les gens appellent ça le "Sakurap" devant moi. *rires* Même si je prétends le contraire... quand j'entends « Le rap de ce type est le Sakurap. » ... ce n'est pas si désagréable.

Avoir un tel nom est incroyable.

Je crois que ça a commencé il y a deux ans. Il s'agissait d'un enregistrement pour une chanson et j'avais envie d'ajouter une démo de mon rap comme je l'avais demandé aux types du son, et le personnel du studio avait écrit "Titre de la chanson : OOOO » avec Saku-rap marqué dessus. "Ces enflures !" fut tout ce que j'avais pensé à ce moment-là. *rires* Ah... et puis c'est devenu un nom universel ? Je vois, je vois, je ne l'avais pas remarqué. C'est devenu quelque chose d'original. *rires*

Comme on pouvait s'y attendre, tu es une personne très positive. Je te respecte, ta force à penser davantage aux aspects positifs que négatifs... et même si tu dois être incroyablement occupé, tu ne montres aucune fatigue... Je me demande si tu comprends ce que j'essaie de dire...

Je comprends je comprends. On a vraiment l'impression que je vis ma vie pleinement.

Oui, oui. *rires* Tu donnes l'impression de t'amuser malgré tout le travail que tu as. Pouvoir conserver un tel équilibre constamment est incroyable.

C'est... la caractéristique de mon boulot. Malgré tout, il y a eu des moments où cet équilibre fut difficile à conserver, et où j'ai même pensé que si j'avais un boulot normal, certaines des activités étranges que j'ai vécues n'arriveraient jamais... Quand était-ce déjà ? Peut-être quand je faisais de la plongée en solo à Tsushima pour trouver des ormeaux (des coquillages). *rires* Il s'agissait d'une punition dans "Arashi no Waza-ari!" (diffusé entre avril 2004 et Mars 2005). J'ai eu... deux jobs où j'ai cru que j'allais mourir ! *rires* L'un d'entre eux était cette plongée à Tsushima en Janvier. L'autre fut une certaine expérience  : "Si tu fais un saut en parachute tout en portant un maillot mouillé, est-ce qu'il sèchera ?". *rires* Mais tout de même, la plongée, et tenter de sécher un maillot mouillé, ce genre de chose n'arriverait pas si j'avais un travail normal... enfin je suppose. *rires* C'est pourquoi, lors des lives à des émissions de variété qui prennent beaucoup de temps... malgré que ce soit évidemment difficile, je suis super heureux pendant ces moments où je pense qu'on a rarement l'occasion de voir un direct d'invités aussi particuliers. C'est le genre de moment  où je ne peux que me demander comment en profiter pleinement.

C'est tout à fait ton genre. *rires*

Autrement ce serait du gâchis. *rires* Comme on peut s'y attendre, beaucoup de personnes ont un certain trajet à parcourir tous les jours à une certaine heure, elles travaillent tard le soir et ensuite rentrent chez eux... pouvoir porter des vêtements différents tous les jours, se rendre à plein d'endroits, faire des choses différentes... c'est une chose rare. Je viens juste... d'y penser. Je suppose qu'il y aussi des moments où je pense que je vais mourir. *rires*

*rires* Pour conclure, avec ton grand nombre de travaux à l'heure actuelle, comment parviens-tu à tenir le rythme ?

Quand on commence un job, il y a un moment où on finit par penser que ça devient intéressant. C'est pour cette raison... certainement, et il est possible que je sois le seul à penser de la sorte, mais quand je regarde "Arashi" de manière très profonde, je me rends compte que c'est intéressant qu'il y ait un présentateur télé parmi eux... ça me donne envie de rire un petit peu. *rires* C'est une chose à laquelle j'ai pensé au cours d'une de nos tournées asiatiques. Les étrangers pourraient êtres surpris de voir nos profils, comme par exemple « Eh !? Cette personne qui est un présentateur télé chante et danse également... qu'est-ce que ça veut dire ? ». Je pense qu'ils pourraient trouver cela intéressant.

Ils n'ont jamais vu ce genre d'idole avant. *rires*

Car je suis un vrai mystère... les fils de Kou Takumin (prononciation japonaise) (Jiang Zemin (prononciation anglaise), un des anciens présidents de la Chine) regardaient avec attention mes manières un peu comme ça. *fais semblant de se servir d'une lorgnette (les petites lunettes qui ont un bâton à une extrémité et qu'on tient d'une main)* *rires* Et alors on se demanderait quel genre de personne je suis, surtout qu'en plus, que je rappe. *rires* C'est pour cette raison que j'ignore à quoi ressemble ma balance interne... mais il doit y en avoir une, en tout cas, quand je vois "Arashi", je nous trouve intéressant. Pourtant je nous observe comme s'il s'agissait d'un point de vue d'une personne externe au groupe. *rires* Lorsque j'ai des émissions de radio, je reçois souvent ce genre de message : « Après que tes concerts sont terminés, tu te tiens sur la scène du journal télévisé parfaitement normalement... comment fais-tu pour changer afin de passer de l'un à l'autre ? ». Et ma réponse, « Eh... est-ce que je change vraiment quand je passe de l'un à l'autre ? Mmm... ah, effectivement. »  *rires*

*rires* En tout cas je me demande s'il est difficile de ne pas être affecté en passant d'un travail à un autre où l'ambiance ne sera pas la même.

Une actrice présente une fois "Arashi no Shukudai-kun" a déclaré la chose suivante "Vos rôles affectent votre vie privée.". Quand elle doit interpréter des rôles sombres, elle ne le quitte presque jamais, même si elle-même est une personne joyeuse, et ensuite elle retrouve de nombreuses personnes pour autre chose... pourtant ça n'arrive pas avec moi.

En parlant des gens de la Johnny's, il est important de ne pas laisser des choses affecter ton travail. Si un rôle sombre t'affecte, tu ne pourras pas chanter correctement ni être en super forme... c'est parce que tu as pratiqué cela pendant des années que tu peux changer d'humeur automatiquement selon la situation présente, n'est-ce pas ?

Tout à fait, c'est ce que je pense... Après tout je ne peux pas me dire des choses comme "Ensuite c'est les infos !" ou "Ok, il a été élu ! Ouais~!!". *rires* C'est pour cette raison que... c'est en quelque sorte un mélange de cette chose appelée  "idole". C'est pareil pour mon rap... je ne fais que me demander une chose, "Que va ressentir l'auditoire en l'entendant ?". On est en quelque sorte un groupe qui mélange un peu de tout en acceptant toutes sortes de boulots. Je veux dire... quelqu'un une fois a nettoyé la gueule d'un alligator ou étreint un tigre... pourtant je me demande si un jour il devra manger un scorpion ou autre chose du même genre. *rires* Aujourd'hui, je vais voguer en mer sur un bateau fait de konbu (varech (algues) séchées). *rires* Cependant... il est évident que l'on peut poursuivre notre route grâce à toutes ces personnes qui nous soutiennent. C'est pourquoi en retour, je veux continuer à travailler de telle sorte que les personnes qui ont choisies Arashi et Sakurai Sho n'aient pas à regretter leur choix. C'est ce que je pense.

Crédit angl : http://say-it-again.livejournal.com/62834.html

Crédit fr : Mister Trad
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[Interview] Magazine +act de février 2009 – Sakurai Sho – Interview de 18 000 mots
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