SWITCH February 2006 Vol.24 No.2 (partie de Yamaguchi)

Parce que j'ai une place qui m'appartient

Il est comme le "père" d'une famille. Il ne rassemble pas tout le monde ensemble ou dit son opinion, mais il a besoin d'être là. La chaleureuse et forte personne qu'est Yamaguchi Tatsuya.

 Yamaguchi Tatsuya dégage une sensation distinct de stabilité. Peut-être que c'est la tranquillité d'avoir 34 ans. Peut-être que ça vient de son travail avec la nature dans DASH Village. Ou peut-être que ça vient du fait qu'il soit le bassiste du groupe, en charge du rythme. Le monde du divertissement est fourré d'intense compétition, mais Yamaguchi Tatsuya a le genre de générosité d'une personne aux origines bien ancrées.
Cela a probablement quelque chose à voir avec son style de vie. Il a commencé le surf il y a cinq ans et ça fait trois ans qu'il a déménagé près de l'océan. Maintenant son lieu de travail et son lieu d'habitation sont à différents endroits. Il dit que le travail est devenu beaucoup plus fun grâce à ça. Son amour solide du travail et de la vie facilite le coeur des membres. Il est approprié de dire que Yamaguchi Tatsuya est la cause d'un bon changement pour TOKIO.


Ca fait onze que nous avons débuté. Tous les membres ont eu leur propre travail et grandi de leur propre façon d'être TOKIO. C'est ce qui résulte de tout le monde prenant plaisir à travailler et inconsciemment ce qu'ils peuvent faire pour faire avancer TOKIO. Donc quel est mon rôle dans tout ça? Je ne sais pas vraiment. 
Mais, plus qu'un poste de "Yamaguchi, on veut que tu fasses ça" ou "Yamaguchi va faire ça, donc on va le mettre là", j'aimerais que ma "présence" soit importante. Avec moi présent, tout le monde peut créer des choses librement, se sentir en sécurité... Je ne sais pas si c'est comme être le "père" d'une "famille", mais ça serait bien que ma présence mette tout le monde à l'aise. Je ne suis pas du type à faire les choses pour quelqu'un, mais si quelqu'un a des problèmes, je ferais ce que je peux pour l'aider. Comme un père des bons vieux jours du Japon... ce genre de chaleur.

Je n'aime pas travailler trop. Si vous travaillez trop, vous allez tout gâcher. Et vous vous en lassez, non? Je n'aime pas ça. Ca ne veut pas dire ne pas travailler dur, mais ne pas forcer les choses, aller trop loin, changer le rythme. En d'autres termes, vous devriez d'abord penser à ce qui doit être fait maintenant et faire ce qui devrait être fait maintenant. Si vous ne pouvez même pas faire ce que vous faites maintenant, n'allez pas plus loin. Ce genre d'attitude a peut-être quelque chose à voir avec le fait que je ne veux pas survoler les choses. Je n'aime pas passer d'une chose à une autre. C'est probablement pour ça que j'ai commencé à chercher une place à laquelle j'appartiens. Le surf, que j'ai commencé à pratiquer il y a cinq ans, était l'un des catalyseurs. Environ à cette époque... C'était à peu près cinq après nos débuts, quand nous avons changé de maison de disque et que les gens commençaient à nous reconnaître grâce à nos émissions de variété; c'était aussi l'époque où nous pouvions faire ce qu'on voulait. Après cette époque, nous avons sprinté. Sans avoir le temps de penser, nous sortions CD sur CD et essayions des émissions de variété différentes. Mais petit à petit nos rôles et la façon dont nous faisons nos émissions nous sont devenus propre. C'est à ce moment que nous avons appris à créer par nous-mêmes. Donc si j'avais eu la chance de surfer avant, je n'aurait pas pu le faire mentalement.

Après avoir commencé le surf, je suis devenu vraiment calme. Avant, je sortais boire et m'amuser avec mes amis. Mais maintenant, je suis devenue matinal. Et après avoir déménagé près de l'océan, je surf le matin et après je vais au travail. Ca me va bien. J'ai trouvé un bon hobby.

Sauf si quelque chose de grave m'arrive, je continuerai de surfer. Les hobbies sont quelque chose que vous pouvez continuer de faire. Mais avec ce travail, je ne sais pas ce qui arrivera demain; je pourrais ne pas avoir de travail demain. Ce n'est pas un travail stable. Mais si je veux arrêter le surf, je peux arrêter et si je veux en faire jusqu'à ma mort, je peux. C'est bien d'avoir au moins une chose comme ça. C'est un endroit où revenir. Selon la personne, ça pourrait être un endroit où se réfugier, mais parce que c'est là, je fais de mon mieux au travail et le travail en devient fun.

Chacun de nous dans TOKIO possède un degrés de sensibilité différent. Peut-être que c'est pour ça que je n'ai pas à me préparer psychologiquement pour ce que nous faisons en tant que TOKIO, je veux dire, tout le monde s'amuse en tant que TOKIO. C'est pour ça que nous n'avons pas de but en ce qui concerne ce que nous voulons être en tant que TOKIO. Si nous avons quelque chose comme ça, ça voudra dire que nous continuer de cette façon. "Faire quelque chose en tant que ces cinq mecs" est plus important. Et s'amuser aussi.